Page:Bakounine - Œuvres t1.djvu/34

Cette page a été validée par deux contributeurs.

était divisée en deux parties, l’une traitant de « la question religieuse » l’autre faisant « l’histoire de la bourgeoisie, de son développement, de sa grandeur et de sa décadence[1] ». Au lieu de « livrer le texte complet à l’impression » (comme dit aussi le « Progrès », l. c.), Bakounine fit, dès son retour à Genève, des articles pour le « Progrès ». Écrits d’abord sous forme de lettres aux compagnons des montagnes, ces articles se transformèrent peu à peu en investigations théoriques dans le genre de « l’Antithéologisme » ; malheureusement, cette fois-ci encore, elles furent interrompues à une époque qui coïncide avec celle du départ de Bakounine, de Genève pour Locarno[2].

  1.  Voir le « Progrès » du 1er mars 1869, p. 2, où se trouve un bref résumé de ces deux discours.
  2. La première lettre est datée « Genève, le 23 février 1869. » Le 27 février, dans la section de l’Alliance, Bakounine donna un rapport sur son voyage dans le Jura ; ce fut dans cette même séance que Fanelli déposa un rapport sur le voyage qu’avec deux amis il avait fait en Espagne, pour y poser les bases de l’Internationale ; l’un et l’autre de ces deux voyages fut plein de succès et donna une initiative puissante au mouvement révolutionnaire et anarchiste du Jura et de l’Espagne.