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quelquefois, mais fatigue à la longue avec ses réminiscences de l’heureux temps du décadentisme. (Comme M. Paul Adam fait penser aux pages les plus plaisantes de la Maîtresse d’esthètes de Willy !) Il écrira froidement qu’« Isabelle possède un cerveau qui lui permet les joies intérieures de la mentalité ». L’écrivain qui perpètre de pareilles combinaisons de syllabes est-il sérieux ou se moque-t-il ? Tout porte malheureusement à croire qu’il est sérieux…

Donc, M. Paul Adam arbore un traditionalisme voyant et saugrenu digne d’un homme de couleur. Il nous conte l’histoire d’un quinquagénaire et de ses deux sœurs. L’une a fait un mariage de raison, s’est alliée à un homme mûr mais riche, ce dont sa postérité la remercie. L’autre a couru le risque du mariage d’amour, qu’elle expie par la détresse quotidienne, l’abandon de son mari, les reproches de