qu’il devrait fournir à mesure. Je m’arrange pour qu’ils s’arrangent, et lorsqu’en coup de feu il m’en tombe trop :
— Passez moi cela.
Ils se l’arrachent.
ohn est arrivé d’Angleterre avec les pièces qui devaient former la N° 2. Il l’a montée, puis est resté comme conducteur. Son collègue Hans vient d’Allemagne. Il surveille la N° 3.
Ils s’entendent mal : ils sont rivaux.
Hans prétend que « la schmutzige mekanik de John pave de l’engre sur la sienne et la met tuchur en redard ».
John riposte que « les trépidèchonns du pioutain à vô détrèquent ses rouèdges ».
Ils crient très fort. Leurs machines prenant parti mêlent leur bruit à ce vacarme.
Or, voici que la guerre éclate. Hans doit partir à droite, John à gauche, ennemis tout de bon pour le compte de leur patrie. Une dernière fois leurs rouèdges vérifiés, ils vont prendre congé du chef, et les voilà nez à nez, puis dans les bras l’un de l’autre.
— Aoh ! Hans ! farewell !
— Ach ! John ! Auf wiedersehen.
Se sont-ils jamais wiedergesehen ?
n seul nom pour tous le même : Petit. C’est commode. Comment s’y retrouver, quand le Petit Jean d’hier est devenu le Petit Charles d’aujourd’hui ?