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lièvre marin et les poumons d’un individu de notre espèce ; et que, lorsqu’il se trouve pendant un certain temps fort près du corps, il les corrode ; ce qu’on pourroit expliquer en lui attribuant la propriété d’échauffer l’air des poumons et les esprits ; action qui auroit quelque analogie avec celle que les cantharides exercent sur les substances aqueuses du corps humain, telles que l’urine, l’eau de l’hydropisie, etc. et l’on peut regarder comme une règle sûre, cette proposition : tout ce qui peut agir sur telle espèce de matière, exerce principalement son action sur celles d’entre les parties du corps humain où abondent les matières de cette espèce.

980. Généralement parlant, il existe une antipathie marquée entre les corps privés de la vie et les corps vivans de même espèce, entre une substance corrompue, et le tout dont elle a fait ou fait encore partie : enfin, entre les excrémens et les parties qui les rejettent ou les ont rejetées. Par exemple, un cada-