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sur son fruit : par exemple, que, si elle mange fréquemment des coings ou des semences de coriandre, deux substances qui ont la propriété de fixer et de précipiter les vapeurs tendant à monter à la tête, cela contribue à rendre son enfant plus ingénieux : que si, au contraire, la mère mange beaucoup d’oignons, de fèves[1], ou d’autres substances qui excitent des flatuosités ; ou encore, si elle boit avec excès du vin ou d’autres liqueurs fortes ; ou enfin, si elle jeûne excessivement, et se livre trop à la méditation ; toutes causes qui déterminent les vapeurs à la tête en grande quantité, il est à craindre que l’individu qu’elle mettra au monde,
- ↑ Un grand nombre d’érudits ont fait de longues et pesantes dissertations sur cette aversion si connue que les Pythagoriciens avoiont pour les fèves : la voilà cette raison qu’ils cherchoient ; ce genre de légume est un vrai poison pour un homme de lettres ; il est fort substantiel ; il rend l’homme plus robuste et plus sot ; il ne convient qu’aux hommes qui exercent plus leur corps que leur esprit.