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un peu à l’aide d’une grosse botte d’herbes dont il respiroit continuellement la vapeur, et auxquelles il mêloit quelques plantes d’une odeur forte et pénétrante, telle que l’oignon, l’ail, le porreau, etc.

932. On sait encore que l’odeur des plumes brûlées, ou d’autres substances semblables, employées aussi par voie de fumigation, est un puissant remède pour les suffocations de matrice.

933. Les médecins recommandent ordinairement aux sujets attaques de consomption, ou qui relèvent de quelque longue maladie, de se transporter dans des lieux où l’air soit très pur, pour y faire quelques promenades ; par exemple, dans un pays nud et bien découvert ; non dans les parties couvertes de landes et de bruyères, mais dans des prairies ou dans des endroits bien ombragés, tels que des bois de haute-futaie. On a observé aussi que des bosquets plantés de laurier ont la propriété de chasser les émanations pestilentielles, et de purifier l’air ; on attribuoit à cette cause