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ler de cette sympathie qu’on suppose entre certains individus. Car, de même qu’il est une sympathie d’espèce à espèce, il peut y avoir aussi une sympathie d’individu d individu, et telle que des corps qui ont été en contact l’un avec l’autre, et qui ont fait partie d’un même tout, aient, après leur séparation même, la faculté d’agir l’un sur l’autre, et de se communiquer réciproquement leurs qualités ou dispositions ; par exemple, il pourroit y avoir quelque relation de cette nature entre une blessure et l’arme qui l’a faite ; d’où est venue la grande vogue de l’onguent armaire[1], entre un mor-

    les dernières peuvent empêcher de faire des découvertes ; savoir : lorsque le principe sur lequel elles sont fondées, est faux ; or, ce principe, lorsqu’on n’a pas encore fait voir une contradiction dans le problème, est toujours faux ; car il se réduit à cette proposition : je n’ai jamais rien éprouvé de semblable : donc cela est impossible, et il ne faut pas l’essayer.

  1. Je suis obligé de forger ce mot pour un instant ; car je ne trouve point d’équivalent. N’est-il