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Ces classes, ou ces genres, toute distinction faite, peuvent se réduire à huit.

902. Dans la première, nous rangerons la transmission ou l’émission des parties les plus ténues et les plus aériennes des corps ; telles sont, par exemple, celles d’où résultent les odeurs et les maladies contagieuses. Mais on doit observer qu’il est beaucoup d’émanations de ce genre, soit salubres, soit insalubres, qui ne sont point sensibles à l’odorat ; par exemple, la peste, dans un individu qui en est attaqué, ne se manifeste par aucune odeur caractéristique ; et il est bien des espèces d’air toutes salubres, dont les qualités bienfaisantes ne peuvent être reconnues que par la seule habitation dans les lieux où elles se trouvent, on par quelque moyen semblable, mais qu’aucune odeur particulière ne distingue des autres. Nous devons aussi rapporter à cette classe toutes ces qualités dont l’air peut être imbu, lorsqu’elles résident dans des substances matérielles, comme celles d’où dépendent les odeurs. Il en