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sant toujours de tels effets : mouvement qui rend quelquefois l’assiette si adhérente au verre, qu’on peut, en soulevant ce vaisseau avec la main, enlever en même temps cette assiette avec tout ce qu’elle contient : ce qui, toutefois, ne réussit que lorsqu’au lieu d’eau, on met de l’huile dans l’assiette. Mais il n’en est pas moins vrai qu’à l’instant même ou l’on pose l’orifice du verre sur l’assiette, l’eau s’élève un peu ; qu’ensuite elle monte plus lentement, et qu’au moment où la flamme s’éteint tout-à-fait, ce fluide monte tout à coup, comme nous venons de le dire : toutes circonstances qui porteroient à croire qu’il y a en effet un peu d’attraction au commencement : mais c’est un point qui sera mieux éclairci lorsque nous traiterons ex-professo de ce genre d’attractions qui peuvent être attribuées à la chaleur.