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taille, pourvu, toutefois, qu’elle trouve une quantité suffisante d’humor sur laquelle elle puisse agir. Mais, dans le petit nombre d’espèces, comme celles de l’épervier et du moineau, où la chaleur se trouve en excès par rapport à l’humor, la femelle est plus grande que le mâle. Enfin, si la chaleur et l’humidité se trouvent à peu près égales, alors aucune différence sensible ne distingue le mâle d’avec la femelle, comme dans l’espèce du cheval, du chien, etc. observation que nous avons déjà faite. Les cornes des bœufs et des vaches sont aussi beaucoup plus grandes que celles des taureaux ; différence qu’on doit attribuer à celles de la quantité d’humor, qui est beaucoup plus grande dans les premiers. La quantité et la crispation des poils, dans certaines espèces, ainsi que la barbe, dans la nôtre, doivent encore être attribués à une plus grande chaleur ; son effet étant de déterminer au-dehors un humor plus atténué et plus délicat, dont le défaut de chaleur empêche l’excrétion : de là ces