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et de celle qu’aura l’été suivant, sur la constitution générale de l’air. Et comme il n’est pas douteux que les émanations de la terre ne modifient et ne teignent, pour ainsi dire, la masse d’air qui s’appuie dessus ; pour en juger plus sûremnent, il faudroit mettre un morceau de viande ou de poisson sur la terre même, et un autre tout semblable, au bout d’une longue perche plantée verticalement.

806. Prenez de la rosée de mai, et voyez si elle se putréfie promptement ou lentement ; cette substance étant aussi très propre pour indiquer le plus ou le moins de disposition de la terre et des vapeurs terrestres à la putréfaction.

807. La sécheresse des mois de mars et de mai, le mois d’avril, placé entre deux, étant pluvieux, annonce un été salubre ; et le signe contraire annonce un été mal sain.

808. Les moyens que nous venons d’indiquer pour connoître la disposition générale de l’air, ne serviroient pas seulement à former des pronostics certains