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pluies ont commencée ; elle aggrave ses funestes effets, et étend son influence jusqu’à l’été de l’année suivante ; à moins que ses impressions ne soient détruites ou très affoiblies par l’acrimonie et la force pénétrante du froid d’un hiver très rigoureux, qui toutefois succède rarenent à de telles sécheresses.

804. Lorsque les maladies contagieuses et épidémiques, telles que petites véroles, fièvres pourprées, petites fièvres, soit intermittentes, soit périodiques, qui sont des restes de l’été, durent tout l’hiver, c’est un fort mauvais signe, et un pronostic de maladies graves pour l’été suivant. Leur longue durée et leur obstination annoncent que la putréfaction étant très intime et très profonde, n’a pu parvenir à son maximum, et achever toute sa période en une seule fois.

805. Pour faire quelque expérience tendant à notre but, il faudroit exposer à l’air libre un morceau de viande ou de poisson crud ; et s’il se putréfioit promptement, ce signe annonceroit qu’il y au-