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nalogie avec la cervelle ; mais celle qu’on trouve dans les autres os, est d’une nature fort différente. Dans les os des mâchoires, on ne trouve point de moelle séparée de la substance dure, et isolée, mais seulement une sorte de pulpe médullaire, vague et diffuse. On croit aussi que les dents contiennent une pulpe du même genre, également répandue dans toute la substance de l’os, et à laquelle on attribue les douleurs aiguës qu’on éprouve quelquefois dans ces parties : mais on doit plutôt la qualifier de nerf ; la moelle, ainsi que le sang, étant destituée de toute sensibilité. Les cornes sont d’une substance toute homogène, et il en est de même des ongles.

751. Parmi ces substances dures dont nous avons fait l’énumération, les dents sont les seules qui soient susceptibles de sensation ; et non-seulement elles ont la sensation de la douleur, mais elles ont même celle du froid. Cependant nous croyons devoir borner nos observations actuelles à ce qui concerne les dents,