Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/471

Cette page n’a pas encore été corrigée

des arbres[1]. 2°. En perçant le cep par la milieu, et insérant dans ce trou le scion adoptif. 3°. En entaillant jusqu’à la moelle, des deux côtés qui se regardent, deux ceps plantés l’un près de l’autre, et en les liant ensuite très étroitement.

669. Les maladies et les différens accidens auxquels le bled est exposé, sont un sujet qui mérite aussi d’être approfondi par des observations et des expériences multipliées ; sujet qui seroit encore plus intéressant, s’il étoit toujours au pouvoir de l’homme de prévenir ces inconvéniens ou d’y remédier : malheureusement quelques-uns sont sans remède. La principale de ces maladies est la nielle, qui a visiblement pour cause un air trop resserré et trop stagnant ; aussi est-elle très rare sur les terreins élevés ou très découverts, comme ceux du comté d’Yorck. Le vrai remède à cette ma-

  1. Il veut sans doute parler de la greffe en fente.