est le plus favorable aux végétaux. On a observé aussi que les hivers très doux, et où l’on voit beaucoup de verdure, sont nuisibles aux arbres ; en sorte que, si deux ou trois hivers de cette nature se suivent immédiatement[1], ils font mourir les amandiers et les arbres de quelques autres espèces. On doit attribuer ce dernier effet à la même cause que le précédent ; je veux dire que, dans les deux cas, toute la chaleur et la force de la terre se portent au-dehors et se dissi-
- ↑ Jamais trois hivers doux ne se suivent immédiatement, comme je suis en état de le prouver par un grand nombre d’observations en ce genre. Sur trois hivers, il y en a toujours un assez rude ; et sur quatre ou cinq, un très rude. On en verra la raison à la fin de la neuvième centurie.
2°. ou ils les lavent, et enlèvent les poussières fécondantes des étamines ; 3°. en avançant excessivement la pousse, ils exposent les végétaux à tous les inconvéniens des gelées tardives ; 4°. ils renplissent d’eau et ces végétaux et la surface du terrein ; ce qui rend ces gelées encore plus dangereuses ; 5°. ils rendent la terre pâteuse dans le temps où elle a le plus besoin d’être ameublie.