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à quoi elles sont plus propres que la colle et la poix[1]. Celles de la seconde grosseur fournissent des perches ou des gaules pour la pêche, etc. On s’en sert aussi à la Chine pour châtier les malfaiteurs, en les frappant sur les cuisses[2]. Les différentes espèces de ce genre sont le roseau, le bambou, la canne à sucre, etc. De tous les végétaux connus, c’est celui donc la tige se plie le plus aisément et se redresse le plus vite ; c’est aussi de tous les arbrisseaux qui se nour-
- ↑ On ne choisit point entre ces deux substances, mais on emploie l’une et l’autre ; on fait entrer l’étoupe ou les feuilles de roseau dans les jointures à l’aide d’un ciseau dont le tranchant est cave, et d’un maillet ; puis on met la poix ou le brai par dessus ; l’un sans l’autre ne suffiroit pas.
- ↑ On les frappe sur la partie supérieure et postérieure des cuisses, avec une espèce de latte fort large et fort longue, composée d’un morceau de bambou aplani des deux côtés ; ce que nos marins appellent donner la houppade. À Canton, on voit fréquemment des espèces de soldats armés de ces lattes.