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avec celle de la drèche et celle des roses, elles prouveroient que ces végétaux prennent un accroissement plus rapide dans l’eau seule que dans la terre seule, parce qu’elles tirent plus aisément leur nourriture de la première de ces deux substances que de la dernière ; elles serviroient aussi à confirmer ce que nous avons avancé dans la même centurie ; savoir : que la bière et la viande, combinées ensemble par cette espèce d’infusion dont nous avons indiqué le procédé dans cette centurie, nourrissent mieux que ces deux alimens séparés, et pris l’un après l’autre, comme on le fait ordinairement. Enfin, après avoir fait cette expérience sur des grains et des semences de toute espèce, faites-la aussi sur des racines. Par exemple : faites macérer un navet dans de l’eau pure, pendant un temps un peu long, puis essuyez-le, et voyez s’il germe.

648. Cet orge dont on fait la drèche, se gonfle dans cette opération ; et son volume s’accroit à tel point, qu’après sa