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taux, sont le sujet des trois numéros suivans.

607. Les uns et les autres contiennent des esprits qui sont dans un état habituel d’inflammation, et dont toutes les parties, contiguës les unes aux autres, se distribuent et se meuvent dans des canaux qui se ramifient à l’infini, avec cette différence toutefois que ces esprits, dans les animaux, ont des réservoirs et des sièges principaux qui ne se trouvent pas dans les plantes[1], comme nous l’avons déjà observé. 2°. Les esprits des animaux sont plus enflammés que ceux des plantes. Telles sont les deux différences radicales qui distinguent ces deux règnes. Quant aux différences secondaires qui en dérivent, les voici : 1°. les plantes sont fixées dans la terre ; au lieu que les animaux en sont séparés et comme isolés. 2°. Les animaux sont doués de la fa-

  1. Cette phrase indique le véritable sens du n°. 601, où il semble comparer les plantes aux corps inanimés.