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la plupart de ces tiges sont-elles creuses lorsqu’elles sont sèches ; c’est ce dont on voit des exemples dans la tige du fenouil, dans le tuyau du froment et le roseau.

590. Les fleurs ont toutes une figure déterminée ; le nombre de leurs pétales (ou feuilles), dans une même espèce, étant toujours le même : quelques-unes en ont cinq, les autres quatre, rarement davantage ; cinq, comme la prime-vère, la rose de l’églantier, la rose musquée simple, l’œillet simple, la giroflée simple, etc. quatre, comme le lilas, le lys, la fleur de la bourrache, celle de la buglosse, etc. Il en est-toutefois qui ont un nombre infini de pétales, mais toutes extrêmement petites ; de ce genre sont le souci, la fleur de trèfle, etc. Nous voyons aussi que le support ou calice des fleurs a une forme constante dans les mêmes espèces ; tel est celui de la rose avec ses cinq échancrures pointues, et celui de l’œillet avec les siennes. Il en est de même des feuilles dont la figure varie d’une espèce à l’autre, et est toujours la même