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et nous nous contenterons pour le préssent, de donner quelques observations générales sur ce sujet,

Les arbres et les végétaux plus petits, en poussant leurs branches et leurs rejetons, n’affectent aucune figure particulière, et ne suivent aucun ordre déterminé ; ce qu’on peut expliquer ainsi : la sève resserrée et retenue par l’écorce ou la peau, dans le tronc d’un arbre, ou le tuyau d’une plante herbacée, ne se porte au-dehors qu’au moment où elle commence à former des branches ; mais, dans son éruption, elle se fait jour au hazard, par les endroits de l’écorce ou de la peau qui lui opposent le moins de résistance. Il est vrai que la pousse, dans de certains arbres, étant plus irrégulière que dans tous les autres, leurs branches sont ainsi plus dispersées ; irrégularité qu’on observe dans le saule, le pommier-sauvageon, le coignassier, le néflier, le citronnier, etc. d’autres affectent une figure pyramidale (ou celle d’un cône renversé) ; de ce genre est le