force sur celles qui restent, et les nourrit mieux. En sorte que si l’on avoit également soin d’élaguer à propos les plantes annuelles, de ne pas trop les dépouiller ; en un mot, de leur laisser prendre tout leur accroissement, elles deviendroient probablement plus vivaces, comme nous l’avons déjà observé. C’est une expérience qu’on peut tenter sur le pourpier, le concombre et autres semblables. Quant aux arbres, nous voyons que ceux qui sont plantés dans les cimetières, près des vieux édifices, ou dans d’autres lieux de cette nature, poussent confusément beaucoup de branches latérales et basses ; rarement ils sont de belle tige.
586. Il faudroit aussi tenter quelques expériences pour rendre les plantes plus vivaces : par exemple, pour rendre le bled plus qu’annuel, bien entendu qu’il faut traiter ces plantes de manière que l’hiver ne les fasse pas mourir ; car il ne s’agit ici que de prolonger leur période naturelle, Mais il est une règle assez sûre, qui doit diriger toutes ces expériences ;