Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/329

Cette page n’a pas encore été corrigée

534. Au rapport de certains auteurs, si l’on étend une toile forte sur la tête d’un arbre greffé fort bas, et au moment où sa pousse commence, on aura, par ce moyen, un arbre-nain, et qui s’étendra beaucoup latéralement. La raison de ce double effet est palpable ; tout ce qui est susceptible d’accroissement ne pouvant s’étendre que du côté où il trouve un espace libre.

535. La plupart des arbres viennent de racines, de pépins, de noyaux, etc. il en est cependant qui peuvent venir de boutures ; de ce genre est le mûrier : et si vous mettez en terre des scions ou des branches d’arbres de cette classe, quelques-unes de ces boutures reprendront : mais on dit que, par ce moyen, on ne peut obtenir que des arbres-nains ; ce qui seroit d’autant moins étonnant, qu’un scion ou une branche ne peut pomper les sucs de la terre avec autant de force que le feroit la racine, ou le pépin, le noyau, etc,

536. Toute plante dont la sève a un