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tions respectives, de leur saveur âpre où amère. D’autres prétendent qu’on peut obtenir le même effet, en faisant macérer les semences dans une eau où l’on ait délayé du miel, ce qui nous paroît beau coup moins vraisemblable, les esprits de cette substance étant beaucoup trop actifs pour produire l’effet dont il s’agit.

462. On dit aussi que, pour rendre les concombres moins aqueux, et plus semblables à des melons, il suffit de les mettre dans un trou à moitié rempli de sciure de bois, de raclures d’érable, de paille hachée, etc. et de les recouvrir de terre. Car l’on sait que les concombres aiment l’humidité ; maïs quelquefois ils l’attirent en si grande quantité, qu’ils en sont saturés et comme noyés ; inconvénient auquel on obvie par le moyen de la sciure de bois, des raclures d’érable, etc.[1] ; mais cet ancien auteur auquel

  1. L’expression du texte original est tellement équivoque, qu’on ne peut distinguer si ce qu’il faut mettre dans ce trou est le concombre même, ou