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sont dans cette boisson dont nous avons donné la composition (n°. 46), nourrissent mieux que ces substances prises séparément,

412. Je me persuade aisément que, si, dans les années ou les saisons trop froides, on avoit soin de mettre les plantes à l’abri dans les maisons ou dans des serres, leur germination et leur accroissement étant accélérés par ce moyeu, elles donneroient plus sûrement, on plus promptement, des fleurs, des fruits, et ensuite d’autres plantes de même espèce. Et de même que nous mettons à l’abri dans des serres, les plantes exotiques, comme orangers, citronniers, myrthes, etc. pour les garantir de l’action nuisible d’un air auquel elles ne sont pas accoutumées : on pourroit aussi mettre à l’abri les plantes indigènes, pour les faire germer, croître, fleurir et fructifier plus sûrement et plutôt, dans les années ou les saisons qui leur sont contraires. Par ce moyen, l’hiver auroit ses violettes, ses fraises, ses pois, etc. ce qui suppose qu’on auroit soin de les semer, planter et mettre à l’abri dans les