Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/166

Cette page n’a pas encore été corrigée

partie plongés, et les appuyant des deux côtés opposés, à l’aide de deux petites fourches ; genre d’expérience dont le résultat, il est vrai, ne seroit pas d’une fort grande utilité, mais formeroit du moins un spectacle aussi nouveau qu’agréable. Le succès de celle dont nous venons de parler, est d’autant plus étonnant, qu’un autre rosier, de la même espèce, ayant été mis dans de l’eau où l’on avoit fait macérer du fumier, dont la quantité étoit à celle de l’eau comme 1 à 4, ce rosier, dans l’espace de six mois, ne poussa aucune feuille, mais seulement quelques boutons, et durant le premier mois.

408. Une plante à fleur, à racine bulbeuse, et tirée de Flandres, ayant été entièrement plongée dans l’eau qui la couvroit au-dessus de deux ou trois doigts, germa au bout de sept jours, et, pendant un temps assez long, prit un continuel accroissement. Des racines de bete, de bourache et de raifort, plantes dont les feuilles avoient été tout-à-fait rasées,