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plus précoces. Mais peut-être ces substances, appliquées ainsi telles qu’elles seroient et sans mélange d’eau ou de terre, aux racines ou au pied des plantes her-

    trou ; remettez la terre et buttez au pied de l’arbre celle qui se trouve de trop.

    2°. Après avoir ôté la terre, mêlez-la avec du fumier suffisamment consommé, et remettez-la.

    3°. Si la plante est petite et un peu forte, enlevez-la avec le plus de terre que vous pourrez, mais de manière que le chevelu des racines déborde ; mettez du fumier dans le trou ; puis remettez la plante, et buttez aussi au pied la terre qui se trouve de trop.

    On pourroit encore, après avoir mis une seule fois à nud les plus grasses racines d’un arbre, marquer leur direction à la surface de la terre, puis diriger le long de ces lignes les arrosemens avec des eaux de fumier. Enfin, on pourroit essayer d’arroser de petites plantes avec du sang chaud, une fois par jour ; pendant un mois ou deux.

    De toutes ces méthodes, la meilleure nous paroit être de remuer la terre autour du pied de l’arbre, et de la mêler avec du fumier. Quant à la troisième, guidés par l’instinct, nous l’avons tentée nous-mêmes, et avec succès, sur des pieds d’œillet et de giroflée.