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fruits du même genre, aux plantes herbacées, aux plantes à fleurs, aux racines, charnues ou bulbeuses, et même aux arbrisseaux, arbres, etc. L’expérience n’est rien moins que nouvelle relativement aux fraisiers ; mais on n’a pas encore pensé à généraliser cette méthode, en l’appliquant à toutes les autres plantes, grandes et petites ; car on est dans l’habitude d’employer le fumier même pour amender la terre, ou d’en mettre de temps en temps sur les racines, pour les restaurer et les ranimer ; mais cette méthode d’arroser la terre avec de l’eau où l’on ait fait macérer le fumier, ce qui auroit sans doute de plus puissans effets, n’est pas encore adoptée, du moins généralement.

404. Le fumier, la craie et le sang, appliqués à propos, et tels qu’ils sont, aux racines des arbres[1], rendent leurs fruits

  1. On peut le faire de trois manières.

    1. Ôtez peu à peu et avec précaution une grande partie de la terre qui est autour de l’arbre, et mettez Les racines à nud ; puis jetez du fumier dans le