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368. Nous devons encore observer que, dans cette expérience où l’on joint à l’esprit de vin un morceau de cire, cette dernière substance se dissout, tandis que la liqueur brûle ; mais il ne faut pas croire pour cela qu’alors cette cire, après s’être fondue, s’incorporant avec l’esprit de vin, il ne se forme du tout qu’une seule et même flamme ; mais au contraire, la cire venant à couler et à flotter sur l’esprit de vin, la flamme de cette liqueur se retire à mesure, et son volume diminue de plus en plus, jusqu’à ce que la cire, à force de s’étendre, s’emparant de tout l’espace, occasionne ainsi la totale extinction.

369. Ces épreuves sur l’inflammation de l’esprit de vin seul, ou combiné avec différentes substances, sont des expériences lumineuses, et non des expériences fructueuses : actuellement nous allons tourner notre attention vers ces autres genres de flammes que présentent à la vue les bougies, les chandelles, les lampes, les flambeaux, etc. composés