Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/94

Cette page n’a pas encore été corrigée

vec l’eau ; vous le verrez monter peu à peu, et s’arrêter au sommet du vase supérieur, en s’étendant sur l’eau, dont une partie descendra peu à peu, et ira occuper le fond du vaisseau inférieur[1]. Ce double mouvement est sensible à l’œil ; on voit le vin former comme une petite veine, qui monte lentement. Pour donner un air de mystère À cette expérience, qui exige un peu de temps, on peut suspendre à un clou le vase supérieur ; car, dès qu’il y aura, au fond du vaisseau inférieur, assez d’eau pure pour que l’orifice du vaisseau supérieur soit plongé dans cette eau, le mouvement s’arrêtera.

15. Si vous mettez du vin dans le vase supérieur, et de l’eau dans le vase infé-

  1. C’est l’appareil connu dans tous les cabines de physique expérimentale, sous Le nom de cruche de Cana, par allusion à ce miracle si intéressant que Jésus-Christ opéra aux noces de Cana en Galilée, sur certaines cruches avec lesquelles il soupoit.