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des corps solides, et il en est de même des métaux en goutte, à moins que l’excès de leur pesanteur ne les détache du corps auquel ils adhéroient ; l’or : ou tout autre métal en feuilles, adhère également. Mais les parties des substances glutineuses ou visqueuses (qui sont le produit d’une mixtion moins parfaite, dans lesquelles, ni la sécheresse, ni l’humidité ne l’emportent sensiblement l’une sur l’autre, et où la tendance à s’unir semble avoir un caractère moins déterminé), étant de nature à adhérer à tout autre corps, ou les unes aux autres indifféremment, semblent pourtant s’attacher plus volontiers à un corps étranger, que les unes aux autres.

Observation sur l’analogie des effets du temps avec ceux de la chaleur.

294. Le temps[1] et la chaleur ont beau-

  1. Le temps n’étant point un être physique et réel, mais un être purement idéal, ne peut par conséquent être une cause physique. Ainsi, on doit