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C’est ainsi qu’une flamme qui s’est formée tout-à-coup, est presqu’aussi-tôt éteinte par l’air, ou par tout autre corps environnant avec lequel elle n’a point d’affinité.

Les différences qui peuvent servir de base à une division des sons, se réduisent aux suivantes. Ils peuvent être, 1°. musicaux ou non musicaux ; 2°. graves ou aigus ; 3°. sourds ou perçans ; 4°. forts ou foibles ; 5°. extérieurs ou intérieurs ; 6°. purs et coulans ; ou rauques, accompagnés d’un sifflement de trépidation, etc. 7°. articulés ou non articulés[1].

On voit que nous avons beaucoup insisté sur cette recherche relative aux sons, prenant peine à envisager ce sujet par toutes ses faces : deux motifs principaux nous y ont déterminés. 1°. C’est avec fondement qu’on le regarde comme un des plus importans et des plus profonds mystères de la nature, observation que nous avons faite dès le commencement ; sans

  1. Il oublie cette division, gros ou grêles.