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luth posé à plat, et ayant placé tout au-prés un autre instrument semblable, dont une corde soit à l’unisson de la première, on fait résonner celle-ci, la corde correspondante du premier instrument se met en vibration ; ce qui est d’autant plus sensible à l’œil, que le mouvement de cette dernière se communiquant au brin de paille, le fait tomber. On observera le même phénomène, si l’on touche une corde qui soit à l’octave d’une autre corde, montée sur le même instrument ou sur un autre, mais placé fort près du premier. Cependant on n’aperçoit, dans ces deux expériences, aucun degré sensible de répercussion ou de réflexion du son, mais seulement une communication de mouvement.

280. On pourroit garnir une viole de la manière suivante : après y avoir mis un rang de cordes de métal, et fort près du corps de l’instrument, comme dans un luth, on y établiroit un rang de cordes de boyaux, exhaussées par le moyen d’un chevalet, comme elles le sont sur