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gues, il s’affoiblira excessivement et s’évanouira presque entièrement : par exemple, tel son qu’on pourroît entendre, même étant séparé du corps sonore par un mur, on ne l’entendroit plus, s’il y avoit une église entre deux ; et tel autre son qu’on pourroit entendre à quelque distance d’un mur, on ne l’entendroit plus si l’on s’approchoit trop de ce mur[1].
215. Les corps mous et poreux sont peu sonores, et étouffent, pour ainsi dire, le son à sa naissance. Par exemple, si l’on frappe sur du drap ou sur une peau, ce coup ne produit qu’un son très foible, comme nous l’avons déjà dit ; mais les corps de cette espèce livrent passage au
- ↑ Le son parcourt aisément un arc, mais il ne faut pas que la courbure de cet arc soit trop brusque, ou que ses branches soient trop rapprochées l’une de l’autre ; ce qui auroit lieu, si une personné séparée d’une autre par un mur, s’en tenoit trop près en parlant, et l’autre aussi, de son côté, en écoutant ; le son alors parcourroit d’abord une ligne droite, puis un petit arc excessivement courbe, enfin une autre ligne droite.