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ou la treizième note n’y fait rien ; mais que c’est la sixième où la douzième qui fait tout ; la septième et la treizième n’étant, pour ainsi dire, que les limites et les confins de ce retour[1].

107. Pari les accords musicaux, soit parfaits, soit imparfaits, qui se trouvent entre l’unisson et l’octave, le plus agréable de tous est la quinte, puis la tierce[2], ensuite la sixte, qui est un peu plus dure (aigre, revêche), ainsi que la quarte (du moins, suivant le goût des anciens, et même de beaucoup de modernes, y compris le mien) ; accord que les Grecs appelloient diatessaron. Je ne dis rien de la dixième, de la douzième, ni de la treizième, et ainsi de suite à l’infini ;

  1. Cependant une preuve que la dernière note, soit qu’on marche par tons entiers ou par sémi-tons, est la vraie cause du retour, c’est que si, au lieu de cette dernière, on faisoit entendre la pénultième, il n’y auroit point de retour.
  2. Mais quelle tierce ? est-ce la tierce majeure composée de deux tons pleins, ou la tierce mineure composée d’un demi-ton et d’un ton entier ?