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Néron faisoit si grand cas ; mais qui, étant tombées depuis en désuétude, sont aujourd’hui inconnues[1]. Si quelqu’un, supposant que les cordes d’un instrument, l’archet (le crin) et l’instrument même ne sont pas des corps d’une texture uniforme, s’imaginoit que, nonobstant le défaut de cette condition, ils ne laisseroient pas de produire encore des tons, il serait certainement dans l’erreur ; car, dans un violon, le son ne s’engendre pas plus entre l’archet et le corde, qu’il ne s’engendre entre la corde et le doigt ou la plume, dans d’autres instrumens ; mais entre la corde et l’air[2]. En sorte que,

  1. Il étoit mal informé ; car on voit encore un grand nombre de ces machines dans les villes de Frescati, d’Albano, de Tivoli, mais sur-tout dans la ville d’Est, une de ces dernières et appartenant à la Maison Impériale ; on trouve la description de quelques-uns de ces instrumens dans Kirker, De Chales, Scoth, etc. tous faits que nous avons vérifiés par nous-mêmes, ayant vu ces machines et transcrit ces descriptions.
  2. À proprement parler, Le son ne s’engendre