Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/233

Cette page n’a pas encore été corrigée

ment renforcée par la chaleur qui l’a précédée[1].

87. Il faut fixer aussi son attention sur ce genre de durcissement, qui est produit par la chaleur, dont l’effet est ou de durcir le corps, en faisant évaporer ses parties humides, comme on en voit un exemple dans les briques ou les tuiles ; ou, si elle est plus forte, de liquéfier même les parties les plus dures, comme on l’observe dans le produit ordinaire du travail des verreries, ainsi que dans la vitrification des parties intérieures des fourneaux ; enfin, dans celles des briques et des métaux. Dans la première de ces deux opérations, qui est un durcissement par voie de coction, sans liquéfaction, la chaleur produit graduellement trois effets différens ; 1°. elle dur-

  1. Son action est proportionnelle à la réaction qui l’a, non précédée, mais accompagnée ; cars lorsque le froid commence à agir, le métal est encore chaud ; et lorsque le métal est tout-à-fait refroidi, la trempe n’a plus d’effet.