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sa nature ligneuse, tandis que celle qui est plongée, se convertit en une sorte de pierre sabloneuse : selon toute apparence, les eaux de cette espèce contiennent des particules métalliques[1]. Mais, pour faire, sur un tel sujet, une recherche vraiment complète, il faudroit descendre aux plus petits détails, et avoir égard aux plus légères différences[2].

  1. Eh ! pourquoi pas des particules pierreuses et extrêmement divisées, que l’eau qui s’insinue, par les pores du bois, dans son intérieur, y charrie d’abord, y dépose ensuite une à une, et qui, réunies avec les fibres ligneuses, forment ainsi un tout plus dur et plus compact qui n’est plus simplement bois ou pierre, mais l’un et l’autre !
  2. On pourroit étendre et varier beaucoup ces expériences, en plongeant des morceaux de bois de différente espèce, dans différentes espèces d’eau, saturées de ces substances ordinairement solides, que l’eau peut dissoudre à force de temps, et les y laisser pendant des temps plus ou moins longs ; chauffer même ces bois et ces eaux, pour faciliter la pénétration ; enfin substituer à l’eau d’autres liqueurs non corrosives, comme le vin, l’huile,