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mons étant tout-à-fait consumés, il ne se fait plus d’expectoration par la toux, il survient un cours de ventre bientôt suivi de la mort du malade, L’on sait enfin que les maladies contagieuses, lorsqu’elles ne cèdent pas à des sueurs abondantes, se terminent aussi par un cours de ventre qui est presque toujours mortel. Ainsi, tout médecin qui a de la sagacité, tâchera d’exciter, par le moyen des mouvemens sur lesquels il peut quelque chose, ces autres mouvemens sur lesquels il ne peut rien, sinon à l’aide de ces corrélations dont nous parlons[1]. C’est ainsi que, par le moyen de la seule odeur des plumes brûlées, ou d’antres substances semblables, on guérit une suffocation de matrice.

  1. Durant mon second voyage à Rome, j’ai souvent prévenu l’accès de la fièvre, tierce ou quarte, en provoquant l’éternuement, à l’aide du soleil, mais de grand matin : le principe d’action est dans le cerveau ; en guérissant cette partie, on guérit tout le reste, quand il n’y a point de lésion dans les solides.