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principalement le dessein de prolonger la vie humaine, et d’opérer une espèce de rajeunissement. Car, comme nous l’avons souvent observé, la manière dont la mort survient aux créatures vivantes, ressemble assez au supplice de Mézence :

Il unissoit le mort au vivant,
Appliguant main contre main, face contre face, etc.

Les parties du corps les plus faciles à restaurer, telles que l’esprit, le sang, la chair, mourant, pour ainsi dire, dans leurs embrassemens avec les parties plus difficiles à restaurer, telles que les os, les nerfs et les membranes : de même, certains viscères (qu’on peut mettre au nombre des parties spermatiques) se réparent très difficilement, quoique, pour le dire en passant, cette division des parties du corps humain en spermatiques et menstruelles, soit tout-à-fait dénuée de fondement. Quoi qu’il en soit, cette observation peut être dirigée vers la fin que nous nous proposons ici, et appli-