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Cet exemple si simple nous conduit à plusieurs observations qui aident à rendre raison de la figure pyramidale de la flamme ordinaire et prouve manifestement que ses parties extérieures et latérales brûlent avec plus de force que son centre mais (ce qui nous importe beaucoup plus) cet exemple prouve que la chaleur ou le feu n’a de violence et d’âpreté que dans les parties où il est resserré par l’action de l’air extérieur qui le comprime. Ainsi les Péripatéticiens (quoique leur hypothèse d’un feu élémentaire, dont la région, selon eux, est placée au-dessus de la région de l’air, ait été rejetée avec raison) ne laissent pas de se tirer assez bien d’affaire dans cette question. Leur objecte-t-on, par exemple, que s’il étoit vrai qu’une sphère immense de feu environnât, enveloppât même le monde entier, comme ils le prétendent, tous les corps, ainsi exposés à

    ou n’a presque pas lieu dans la partie centrale de la flamme.