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il faut ajouter le froid des rochers ; car c’est parmi les rochers que les sources naissent le plus ordinairement. On peut tirer les mêmes conséquences des effets du froid qui règne dans ce qu’on appelle la moyenne région de l’air (région où se forment les pluies et les rosées), ainsi que d’une autre expérience connue ; savoir : de la conversion de l’eau en glace, par le moyen d’un mélange de neige, de sel et de nitre, dont nous parlerons ci-après ; expérience qui pourroit être appliquée à cette conversion de l’air en eau.

La seconde cause est la compression : telle est celle qui a lieu dans les alambics, où les parties du liquide réduit en vapeurs sont repoussées et serrées les unes contre les autres par les parois du vaisseau qui s’opposent à leur expansion. On peut regarder comme des effets de la même cause cette rosée qui s’attache an couvercle d’une marmite remplie d’eau bouillante, et cette humidité qu’on voit, dans un temps pluvieux, ou simplement