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ne s’y prêtent qu’à un degré presque imperceptible ; mais ils se délivrent de la violence qu’on leur fait, en se brisant ou en se portant en avant, ou par des mouvemens et des efforts de toute autre espèce. C’est ce dont on voit des exemples dans les bois ou les métaux que l’on courbe avec effort ; dans les horloges qui ont pour moteur un ressort composé d’une lame de métal pliée en deux ; dans les armes de trait et les corps lancés ; dans les corps qu’on frappe avec un marteau, et dans une infinité d’autres mouvemens semblables. Or, tous ces effets si diversifiés, il faut en tenir compte dans l’étude de la nature, et les observer avec soin, en y joignant leurs mesures, soit par l’exacte détermination des quantités, soit par simple estimation, soit enfin par des comparaisons ; en un mot, par les moyens qu’on a en sa disposition.

XLVII.

Nous mettrons au vingt-deuxième rang les exemples de cours, auxquels nous donnons ordinairement le nom