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lune sur les planètes et les animaux n’a rien en soi de merveilleux ; mais il est honteux d’en être étonné, lorsque la probabilité de cette action n’est que la conséquence immédiate d’un raisonnement si simple. Reste donc à la mieux prouver par observation directe. Il faudroit, en observant, durant plusieurs années, les variations du baromètre, comparer ses hauteurs aux différentes époques du cours de la lune ; c’est-à-dire, voir si les plus grandes ou les moindres hauteurs répondent à la nouvelle ou à la pleine lune, à son premier ou dernier quartier, à son périgée où à son apogée, à l’un ou à l’autre de ses nœuds, à sa plus grande ou à sa moindre élévation sur l’horizon etc. ou enfin à des points intermédiaires et situés entre ces extrêmes ; mais sur-tout s’assurer si ces maximum ou minimum de hauteur du baromètre répondent aux combinaisons de deux, de trois ou d’un plus grand nombre de ces points lunaires, ou situations de la lune. Or, ce travail si important, Toaldo, météorologiste de Padoue, l’a commencé ; reste donc à le continuer, au lieu de disputer.

(c) Ainsi que dans les mouvemens communiqués et renforcés par des roues. Il n’est pas vrai que le mouvement se fortifie ou se renforce en pas-

  que, pour faire du feu, un soufflet ne suffit pas, et qu’il faut aussi du bois.