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et les affections (ou modes passifs) des corps inférieurs ; ces corrélations, dis-je, telles que peuvent les indiquer les expériences et les observations tirées de l’agriculture, de la navigation, de la médecine, ou autres semblables, en ne les adoptant qu’après un sévère examen, et en mettant dans ce choix autant de sincérité que de jugement  (b). Mais cette rareté des faits relatifs aux secrètes corrélations, n’est qu’une raison de plus pour les recueillir avec soin, d’après des traditions et des relations dignes de foi, pourvu qu’on le fasse en se dépouillant de toute facilité et de toute crédulité ; en un mot, qu’on n’adopte de tels faits qu’avec la plus grande circonspection, et avec une sorte de foi chancelante. Reste un genre de corrélations, qui, considérées par rapport à la manière dont on place les corps pour les faire agir les uns sur les autres, semble tout-à-fait destitué d’art et de méthode ; mais qui, envisagées par rapport à l’utilité, est un vrai polychreste ; je veux dire, la com-