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un grand nombre de sujets. Au contraire, les divers métaux ont beaucoup de rapport entr’eux par la quantité de matière, sur-tout en comparaison des végétaux ; mais ils diffèrent, à une infinité d’égards, quant à leurs textures : il en faut dire autant des différentes espèces d’animaux et de végétaux, dont les textures sont prodigieusement diversifiées. Mais si on les envisage par rapport à leurs densités ou quantités de matière, toutes leurs différences, à cet égard, se trouvent renfermées dans les limites d’un petit nombre de degrés.

Vient ensuite la plus universelle de toutes Les corrélations, après celle dont nous venons de parler, je veux dire celle qui se trouve entre les corps principaux (les substances composantes ou les élémens des composés, leurs principes), et les substances qui les fomentent ou les nourrissent ; en un mot, entre les menstrues et leurs alimens[1]. Ainsi il faut

  1. Ce n’est qu’une conséquence du principe