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lière aux feuilles de cette espèce d’arbres, Mais, comme elles tombent également sur les feuilles des autres arbres, elles s’arrêtent et se fixent sur les feuilles du chêne seulement, parce que ces dernières sont plus compactes et non spongieuses, comme la plupart de celles des autres espèces.

Quant à ce qui regarde la chaleur, ce qui manque aux hommes, à cet égard, ce ne sont pas les moyens et les facultés, mais seulement l’attention nécessaire pour observer exactement et bien connoître tels de ses effets, sur-tout les plus nécessaires de tous, quelles que soient, à ce sujet, les vanteries des spagyristes[1]. En effet, l’on observe et l’on voit assez les effets produits par les chaleurs qui ont beaucoup d’intensité. Quant aux chaleurs plus douces dont l’action est plus dans les voies de la nature, on ne fait

  1. Classe de charlatans, chymistes où médecins, qui se vantoient de pouvoir dégager le pur d’avec l’impur.