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des mouvemens d’agrégation moyenne et imparfaite[1], et qu’à ce titre ils doivent former une espèce à part.

Soit le dixième mouvement, celui de fuite (de répulsion), mouvement tout-à-fait contraire à celui d’agrégation mineure, et par lequel les corps, en vertu d’une certaine antipathie, fuient ou mettent en fuite les substances ennemies, s’en séparent et refusent de se mêler avec elles. Car, quoique, dans certains cas, ce mouvement semble n’être qu’accidentel, ou n’être qu’une simple conséquence du mouvement d’agrégation mineure, et que les substances homogènes ne se réunissent qu’après avoir exclus et éloigné d’elles les substances hétérogènes, cependant on doit le regarder comme un

  1. Les différences qui peuvent dépendre des masses et des distances respectives des corps attirans et des corps attirés, ne sont que des différences de quantité, et non des différences spécifiques. Ainsi, à proprement parler, ces trois classes n’en forment qu’une seule.