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vement magnétique. Quoique celui-ci se trouve compris sous le genre du mouvement d’agrégation mineure ; cependant s’il agit à de grandes distances et sur des corps d’une grande masse, il mérite une recherche à part, sur-tout si, ne commençant pas par le contact immédiat (condition requise pour un grand nombre d’autres mouvemens), et ne s’y terminant pas non plus (comme le font tous les mouvemens agrégatifs), il n’a d’autre effet que d’élever et d’enfler, pour ainsi dire, les corps. S’il est vrai, par exemple, que la lune élève les eaux de la mer, et enfle les substances humides ; que le ciel étoilé attire les planètes vers leurs apogées ; que le soleil entraîne tellement avec soi vénus et mercure ; que ces deux planètes ne puissent s’éloigner de cet astre que jusqu’à un certain point, tous ces mouvenens paroissent ne se bien classer, ni sous le nom d’agrégation majeure, ni sous celui d’agrégation mineure ; mais il semble qu’ils doivent être regardés comme