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exhalé ou est suffoqué par le froid, les parties dégagées du frein obéissent à leur tendance naturelle, se rapprochent et s’unissent, Aussi voit-on que tous les corps qui contiennent un esprit âcre et pénétrant, comme les sels et autres substances analogues, se conservent et ne se décomposent pas ; ce qu’on doit attribuer au frein permanent et durable de cet esprit dominant et impérieux qui les maintient ensemble.

Actuellement cherchons-nous un exemple de la manière dont le mouvement d’agrégation mineure est lié par le mouvement extérieur, nous le trouvons sur-tout dans les corps que leur agitation garantit de la putréfaction. Or, toute putréfaction a pour cause la réunion des parties homogènes, d’où résulte (pour nous servir d’une expression commune) la corruption ou dissolution de la première forme, et la génération d’une nouvelle. Car la putréfaction qui fraie le chemin à la génération de la nouvelle forme, est précédée par La dissolution de l’an-