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mettre en usage, à les faire valoir, à les accréditer. Nous n’empêchons nullement qu’ils ne fournissent une matière aux entretiens, des ornemens aux discours, un texte aux professeurs ; enfin, qu’ils ne servent à multiplier les ressources et les commodités dans la vie ordinaire. Ce sera, si l’on veut, une monnoie qui aura cours parmi les hommes, à raison de la valeur qu’y attache l’opinion publique. Nous disons plus, et nous déclarons sans détour que cet autre genre de connoissances dont il s’agit ici, rempliroit assez mal ces différens objets, vu qu’il nous paroît tout-à-fait impossible de les abaisser à la portée des esprits ordinaires, autrement que par l'exécution et les effets ostensibles. Cette affection, cette bonne volonté, envers les sciences reçues, est un sentiment dont nous faisons sincèrement profession, et ceux de nos écrits qui ont déjà paru, sur-tout notre ouvrage sur l’accroissement et la dignité des sciences, en feront foi. Il seroit donc inutile désormais de